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Par Blog amapsablons le 14 Septembre 2017 à 07:31
Scop-Ti: les ex-Fralib lancent une campagne de financement participatif
http://www.scop-ti.fr/campagne-de-sociofinancement.html
Cela fait trois ans que les ex-Fralib se sont regroupés pour reprendre l'activité de leur ancien employeur Unilever. Leurs thés et infusions se vendent bien mais la trésorerie manque.
La Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions, Scop-Ti, manque de trésorerie. Pour lutter contre ce problème, les ex-Fralib, ces anciens salariés d'Unilever qui ont repris leur entreprise en 2014, ont lancé, courant juillet, une campagne de financement participatif. Ils ont récolté plus de 110.000 euros, provenant essentiellement de dons d'un millier de particuliers, mais cette somme n'est pas suffisante et leur crowdfunding se poursuit.
Lire aussi» Les ex-Fralib ont lancé leur marque de thé
La société n'est pas encore dans le rouge mais les salariés ne sont toujours pas assurés de leur avenir. Olivier Leberquier, ancien délégué syndical CGT des Fralib reconverti en directeur général délégué de la Scop, explique avoir «lancé cette campagne avant de se retrouver complètement coincé. Plus vite on n'aura plus besoin de ce mode de financement mieux ce sera pour nous», poursuit-il. Surtout que, hormis ce manque de trésorerie - en grande partie dû aux conditions dans lesquelles s'est relancée l'entreprise -, les salariés de Scop-Ti se disent «satisfaits de leurs avancées: on a quadruplé le chiffre d'affaires entre 2015 et 2016 et aujourd'hui on a déjà dépassé celui de l'année dernière», souligne le directeur général. L'exercice 2017 devrait donc être satisfaisant, Olivier Leberquier estime d'ailleurs que le seuil d'équilibre de la Scop est atteignable au deuxième semestre de 2018.
Revoir le packaging et séduire la grande distribution
La campagne de financement a pour objectif de financer des projets importants pour l'entreprise. «Bien que nos carnets de commandes soient remplis, il y a un risque que nous ne puissions les honorer, faute de fonds: car il faut que nous puissions acheter les matières premières, les emballages... et tout cela ne peut se faire sans trésorerie», explique Olivier Leberquier. En priorité, les salariés aimeraient revoir le packaging de leurs produits: «Contrairement à nos concurrents, on travaille uniquement avec des arômes naturels, et pas d'arômes de synthèse. Seulement, ce n'est pas précisé sur notre packaging. On a donc besoin de faire des modifications pour le faire évoluer et permettre aux clients de bien voir dans le rayon pourquoi notre produit est différent des autres», expliquait Olivier Leberquier sur Europe 1. Scop-Ti souhaite également accélérer ses ventes, notamment en allant faire de l'œil à la grande distribution mais, pour ce faire, il faut passer par des investissements dans les moyens de production afin de satisfaire une demande accrue.
La Scop ne se contente pas de demander de l'aide à de généreux donateurs. Pour soutenir leur entreprise, les salariés ont accepté de voir leurs salaires diminuer par rapport à ce qu'ils touchaient en tant qu'employés d'Unilever. Ils ont également renoncé, cette année, à leur treizième mois.
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Par Blog amapsablons le 13 Septembre 2017 à 23:16
Coordination Rurale
http://www.coordinationrurale.fr/hauts-de-france/ Alors que les États généraux de l’alimentation ont débuté depuis 2 semaines, la Coordination Rurale est très inquiète de la tournure des discussions. Et pour cause, les responsables de la crise agricole (présidents de coopératives, industries agroalimentaires, distribution…) sont aux manettes des ateliers et pas vraiment décidés à rompre avec le système actuel… qui fonctionne pour eux !
Aucune logique de rupture
Les idées, qui ont pourtant montré leurs limites, sont ressassées et rien n’est fait pour ouvrir le débat. « Il nous est interdit de parler des prix mondiaux et du besoin de changer la PAC. La plupart des discussions s’orientent vers une solution unique déplorable : l’export… » constate Bernard Lannes, président de la CR.
Des ateliers mal orientés ?
Il est totalement aberrant et irresponsable de voir que l’un des trois axes retenus par l’atelier 2, en charge des synergies et des initiatives locales, est l’exportation !
Il en est de même pour l’atelier 6 qui traite de l’adaptation de la production aux besoins des différents marchés et aux besoins des transformateurs alors qu’il y a bien d’autres pistes intéressantes à explorer localement et nationalement, à commencer par la reconquête du marché intérieur, le rééquilibrage de la production, l’étiquetage, l’approvisionnement de la restauration collective et de toute l’alimentation hors domicile…
L’ultralibéralisme de l’atelier visant à faire rayonner l’excellence du modèle alimentaire de la France (atelier 4) pose question puisque la France est loin d’être autosuffisante et importe à tour de bras des protéines végétales, de la viande, des fruits et des légumes.
Enfin, malgré les interventions du service des statistiques du ministère de l’Agriculture et de l’Office de la formation des prix et des marges (OFPM) qui avaient alerté sur le problème des prix agricoles trop bas, dans l’atelier 5, qui vise pourtant à rendre aux producteurs des prix plus rémunérateurs, il n’est plus question de trouver des solutions pour que les coûts de production des agriculteurs soient au moins couverts… La Coordination rurale rappelle que le prix payé aux producteurs doit être basé à partir d’un coût réel de production auquel il faut rajouter une juste rémunération.
Les premières réunions ne laissent malheureusement pas grand espoir à la Coordination Rurale de voir la situation des agriculteurs s’améliorer grâce aux EGA. Cependant, la CR reste déterminée à y faire entendre la voix des agriculteurs et continuera d’y présenter des propositions nouvelles et longuement réfléchies, jamais mises en place, et permettant surtout de redonner du revenu, de l’envie et des perspectives d’avenir aux jeunes pour qu’ils s’installent sereinement et dans la durée.
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Par Blog amapsablons le 6 Novembre 2016 à 12:54
Bonjour,
Je vous relaie l'information donnée par des adhérents que je remercie : projection du film FOOD COOP de Tom BOOTHE à la salle UTOPIA de Saint Ouen l'Aumône ce mardi 8 novembre 2016 à 20h30 (arriver un peu avant pour prendre les places), projection suivie d'un débat avec le réalisateur;
Voici quelques liens pour présenter le film :
https://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index.php?id=3219&mode=film
http://www.boiteaculture.com/avignon-tom-boothe-a-utopia/
Bonne journée
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Par Blog amapsablons le 5 Novembre 2016 à 09:55
Semaine de la solidarité internationale du 12 au 20 novembre 2016 :
Comme chaque année,
Antoinette LIGAN, la présidente de l'association Cap Sud Emergences avec laquelle nous avons déjà participé à cette manifestation,
vous convie à participer aux différentes animations qui se dérouleront à Méru.
Bonjour à tous,
Dans le cadre de la Semaine de solidarité internationale, manifestation organisée à Méru par l’association Cap Sud Emergences, la médiathèque, vous convie au
vernissage de l’exposition :« Naissance d’un monde durable », samedi 12 novembre, 16h30.
Suivi de la projection du film documentaire « Demain » au cinéma Le Domino, 17h30
et d’un débat au Centre culturel
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Par Blog amapsablons le 12 Octobre 2016 à 16:05Gardons le contact N°82 27/09/2016
Bonjour à toutes et tous, chers membres et ami(e)s de Novissen !
Nous vous rappelons cette conférence
avec une chercheuse passionnante !
Vous vous sentez concernés par le contenu de vos assiettes ?
par le sort des agriculteurs ?
par l'avenir de l'élevage ?
par la condition animale dans les fermes et les abattoirs ?
Alors, VENEZ NOMBREUX
et FAITES VENIR vos amis et connaissances !
A très bientôt !
le CA de Novissen.
Rue du Levant,80132,Drucat
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Par Blog amapsablons le 12 Octobre 2016 à 15:36Bonjour,Voici un lien transmis par une adhérente que je remercie.Il faut juste enlever un "e" au dernier mot du titre de l'article et ce sera tout à fait exact!Bien sûr ce sont des éléments que nous savons et Lydia et Claude Bourguignon, agronomes libres et indépendants, ne cessent de le dire depuis des décennies...et d'autres l'ont déjà mis en oeuvre...pas forcément besoin d'aller jusqu'aux expérimentations américaines mais on ne va pas s'en plaindre!
En plus ďavoir mis du temps à s'en rendre compte, grosse faute dans le titre... http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/l-interet-du-non-labour-confirmee_107236
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Par Blog amapsablons le 12 Octobre 2016 à 15:33
après les 1000 vaches, un élevage de 176 000 poules à Songeons. Qui dit mieux?
Enquête publique en cours.http://www.oise.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Les-installations-classees/Par-enquetes-publiques/GAEC-de-LIMERMONT-a-Songeons
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Par Blog amapsablons le 10 Décembre 2014 à 23:48
Monsieur le préfet de l'Oise Emmanuel Berthier: Non au projet de la ferme industrielle des 3000 porcs de Loueuse (60).
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_prefet_de_lOise_Emmanuel_Berthier_Non_au_projet_de_la_ferme_industrielle_des_3000_porcs_de_Loueuse_60/?kPkCyeb
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Par Blog amapsablons le 8 Décembre 2014 à 22:28
http://redir.agirpourlenvironnement.org/nl/0o/sv968.html?a=cUZ0mY&b=417a3349&c=0o&d=16702661&e=a7f4185a&email=mafalda%40mdasilva.fr
VICTOIRE - Refuser les pesticides n'est PLUS un crime !
Cher-es ami-es,
Les bonnes nouvelles en matière écologique sont suffisamment rares pour être saluées comme il se doit.
Emmanuel Giboulot, viticulteur bio, qui s'était illustré en refusant de se soumettre à un arrêté préfectoral l'obligeant à épandre des pesticides pour lutter contre la flavescence dorée, a été relaxé par la cour d'appel de Dijon.
Menacé, en première instance, d'une peine de 1000 euros d'amende (dont 500 euros avec sursis), Emmanuel Giboulot a interjeté appel en considérant que refuser de polluer ne pouvait faire l'objet d'une condamnation, même symbolique.
Une nouvelle fois, un lanceur d'alerte a réussi à faire plier un État qui, par la voix d'un préfet, estime que les vieilles recettes du productivisme agricole seraient encore la seule et unique méthode à appliquer unilatéralement.
Par son opposition déterminée, Emmanuel Giboulot a mis en lumière l'extrême incohérence d'un État. Alors qu'au niveau national, les nouvelles législations visent à une division par deux de l'utilisation des pesticides d'ici 2018 et interdissent l'usage des pesticides par les collectivités d'ici à la fin 2016 ; localement les viticulteurs seraient contraints de recourir à des produits toxiques.
Alors que la France est encore dans le trio de tête des pays les plus utilisateurs de pesticides, il est grand temps de changer de modèle et de s'engager pleinement dans une transition agricole et alimentaire.
De plus en plus de citoyennes et citoyens engagés réclament une alimentation de qualité et une agriculture biologique. Face à cette demande sociale grandissante, il est plus que temps que le gouvernement adopte des mesures fiscales et règlementaires fortes visant à amplifier et soutenir l'émergence d'une agriculture biologique locale, accessible à toutes et tous.
Le combat d'Emmanuel Giboulot et de bien d'autres lanceurs d'alerte nous démontre chaque jour un peu plus que la mobilisation citoyenne alliant ténacité et créativité, conduit parfois à des succès. Au regard de l'énergie déployée pour obtenir ces victoires, ne boudons pas notre plaisir.
Merci à toutes celles et ceux qui luttent pour une planète vivable :)★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
Stéphen, Martin, Mickaël, Julie, Benjamin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
contact@agirpourlenvironnement.org
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http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement
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Par Blog amapsablons le 18 Septembre 2014 à 10:30
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