Devant l’assemblée nationale, Place Du Président Edouard Herriot
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Geneviève Nouvel, que je remercie, vous rappelleles titres de trois ouvrages disponiblesà Ivry le Temple (bibliothèque municipale d'Ivry le Temple, 54 rue des Templiers, 03 44 08 69 05,ouverte le mardi de 16h30 à 18h et le samedi de 10h à 12h)et vous indique ceux disponibles dès février 2014ainsi qu'un livre qu'elle prête à titre personnel :
- Le monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin, préface Nicolas Hulot- Graines de Possibles de Pierre Rabhi et Nicolas Hulot
- Une seule terre pour nourrir les hommes de Florence Thinard, préface Pierre Rabhi
et à venir, disponibles en février 2014 :
- Terre-mère, homicide volontaire ? de Pierre Rahbi
- Les sillons de la colère de André Pochon
- Pour un pacte écologique de Nicolas Hulot
- Le pouvoir de changer le monde de Philippe Desbrosses
- Le monde n'est pas une marchandise de José Bové
En prêt à titre personnel, Geneviève vous propose :
- Pierre Rabhi semeur d'espoirs - entretiens de Olivier Le Naire
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Vous trouverez ci-dessous une autre liste bibliographique provenant de la bibliothèque municipale "Conter fleurette" à Fosseuse. Je remercie Béatrice Herbillon Gebel, adhérente de l'AMAP pour ces informations que j'ai le plaisir de vous transférer.Bonne réceptionLivres de cuisine :- la belle histoire de la poule & de l'œuf avec 35 recettes du poulailler (Aubanel)- conserves et bocaux (terres éditions)Livres sur les produits :- 100 questions sur les légumes (Liber)- le livre des herbes et des épices (Nathan)- nature et médecine, les plantes qui guérissent (National Geographic)- le pommier (Actes sud)Développement durable :- 366 jours pour réfléchir à notre terre (De La Martinière)- Un jour sur terre (DVD)- défendre l'eau, c'est défendre la vie DVD (Y. Arthus-Bertrand)- Juste planète, un grain d'équité DVDLes conditions d'inscription et de prêts sont précisés ci-dessous.Bonne réception
Béatrice Herbillon-Gebel
Responsable de la bibliothèque municipale de Fosseuse
"Conter fleurette"
107 rue du Vert Galant
Tél. 09 67 06 05 85/Fax 03 44 47 05 85
Ouverture au public
Mercredi de 17h00 à 19h00
Vendredi de 16h30 à 19h00
Inscription et prêts gratuits de 4 livres pour 3 semaines,
de 2 CD, 1 DVD pour 2 semaines
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Je vous transmets le lien envoyé par une adhérente que je remercie sur le sujet suivant : "Le Parlement européen rejette l'étiquetage du pollen OGM".
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Voici une liste de livres disponibles à la médiathèque J. Verne de Belle-Eglise :
Cuisine pour utiliser les produits achetés :- les recettes du petit oeuf (poulailler production)- la cuisine du marché mois par mois (Rustica) - Oeufs plaisir 80 recettes aux saveurs nouvelles (Ed Didier Carpentier)- 100 recettes de pommes (Ed SAEP)- Cuisiner les pommes : 40 recettes sucrées et salées (Ed Marie-Claire)- Cuisine pour étudiants fauchés et pressés ! (Milan) - Légumes du jardin : recettes de saison (Phaidon)
Pour en savoir un peu plus sur les produits :- la pomme (mango jeunesse)- de la pomme au cidre (Ed Ouest France) - plantes et remèdes naturels (Aubanel)
Développement durable :- compost facile (Larousse)- Ma petite basse-cour bio (rustica)- le guide illustré de l'écologie (Ed De la Martinière) - le monde fabuleux des plantes (Belin)
Vous trouverez ci-dessous les conditions de prêt.
Bonne réceptionBéatrice Herbillon-Gebel
Responsable Médiathèque J. Verne
2 rue des Ecoles
60540 Belle-Eglise
tél. 03 44 03 48 69
biblio-belle-eglise@wanadoo.fr
Inscription et prêts gratuits
(livres, CD, DVD, revues)
Heures d'ouverture au public :
Mardis 16h30-19h00/Jeudis 16h30-19h00/Samedis 10h00-12h00
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Les bières picardes...qu'est-ce que c'est?Vous trouverez des réponses dans cet article de Oise magazine que nous a transféré une adhérente que je remercie. Vous y retrouverez également les coordonnées de notre producteur partenaire de bière bio La Chaumont'Oise qui distribuera les produits que certains ont réservé dans leur contrat ce jeudi 23 janvier 2014. Il y aura aussi du pain, des œufs et des produits laitiers.
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L’Illinois saisit illégalement les abeilles résistantes au Roundup de Monsanto; et tue les reines restantes.
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http://vache-en-colere.tumblr.com/
16 rassemblements en France contre les 1000 vaches!
Retrouvez dans la liste ci-dessous le rassemblement le plus près de chez vous.
Si les rassemblement sont encore trop loin de chez vous, Il est encore temps d’organiser un rassemblement dans votre ville !
- 07/01: Lille, place de la république, 11h
Johanne : 06 02 37 02 60
https://www.facebook.com/ events/255421157953736/
- 07/01: Lyon, devant la préfecture, 11h
Sébastien : 06 17 42 96 84
https://www.facebook.com/ events/621084527948062
- 07/01: Rennes, devant la préfecture, 14h
Bérénice : 06 37 12 61 16
https://www.facebook.com/ events/666346676750907/
- 07/01: Nantes, devant la préfecture, 12h
Catherine : 06 63 70 14 63
https://www.facebook.com/ events/591566944250157/
- 07/01: Dijon, devant la préfecture, 14h
Olivia : 06 11 25 20 57
https://www.facebook.com/ events/514737848624629/
- 07/01: Perpignan, devant la préfecture, 14h
Michèle : 07 78 12 59 02
https://www.facebook.com/ events/705381899481063
- 11/01: Beauvais, devant la préfecture, 10h30
(Contact: Véronique Doutté; 0344728131)
- 07/01: Marseille, devant la préfecture, 10h
Maya : 06 60 62 21 56
https://www.facebook.com/ events/498762916902989/
- 09/01 : Arras, près de la préfecture, rue Ferdinand Buisson, 11h. Johanne : 06 02 37 02 60
https://www.facebook.com/ events/191175637753465/
- 07/01 : Toulouse, devant la préfecture, 14h
Carole : 06 86 89 90 29
https://www.facebook.com/ events/1384471401775361/
- 07/01 : Abbeville, devant la sous-prefecture, 10h
Contact : novissen@free.fr
- 07/01 : Amiens, devant la préfecture, 10h
Contact : novissen@free.fr
- 07 / 01 : Colmar, devant la préfecture, 10h30
Dominique 06 66 12 00 38
- 08/01 : Bordeaux, devant la préfecture régionale, 14h
https://www.facebook.com/ events/653265494716054/
- Strasbourg : en cours d’organisation…
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D'abord, le clip du collectif "La vache en colère" ! ! A diffuser aussi largement que possible ! !
http://www.youtube.com/watch?v=53jimITjYCU&feature=youtu.be
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http://www.courrier-picard.fr/region/le-collectif-la-vache-en-colere-veut-alerter-le-grand-public-ia174b0n268071
Le collectif La vache en colère veut alerter le grand public
Publié le 17/12/2013
Par
Des anonymes viennent de publier sur Internet un clip parodique foncièrement anti-Mille vaches. Le but est d'inviter le public à manifester en janvier.
Joli coup de communication. Le collectif La vache en colère, jusque-là inconnu au bataillon, a rejoint les rangs de la fronde anti-Mille vaches avec éclat. Il y a quelques jours, une vidéo humoristique et militante a atterri sur Youtube, un site de vidéo en ligne. Vue plus de 5 500 fois lundi, elle parodie le clip du tube planétaire Blurred lines, de Robin Thicke, vu pour sa part plus de 234 millions de fois. Le texte, lui aussi parodique, est une charge en règle contre l'agrobusiness.
Extrait : « Tu t'rends compte, des vaches enfermées, qui ont la diarrhée, faudra les médicamenter. Tout ça pour du blé, même pas pour du lait. » Tout aussi anonyme que les membres du collectif, le réalisateur du clip a accepté d'expliciter la démarche.
« Monsieur Vache en colère », d'où sort votre collectif ?
Nous sommes un groupe disparate et protéiforme. La lutte contre les Mille vaches nous rassemble. Certains sont plus sensibles au bien-être animal, d'autres à l'agriculture...
La parodie, le recours aux masques et à l'anonymat... Comment est né ce projet ?
À l'origine, il y a une manifestation de Novissen, le 30 septembre dernier à Drucat. Ce jour-là, des militants se sont cachés derrière des masques, un peu à la manière des Anonymous (ndlr : ces activistes du web masqués, eux aussi). On a vu là une façon d'interpeller les gens. Grâce au masque, tout le monde peut devenir une vache en colère.
La chanson que vous parodiez est un tube. Le but était-il de faire du divertissement pour parler au plus grand nombre ?
Effectivement. Nous avons fait le choix d'un titre grand public pour fédérer le plus possible.
Quel est le message ?
Nous voulons questionner la société. Le projet des Mille vaches est extrêmement symbolique d'un modèle agricole, dont on ne veut pas. À travers lui, on a l'occasion de montrer ce qu'est la réalité de l'agriculture industrielle.
Qu'attendez-vous de ce premier coup d'éclat ? Simplement que les gens se demandent s'ils sont en accord avec ça ou pas. S'ils ne le sont pas, qu'ils s'achètent un masque et manifestent. Nous ne serons pas plus directifs que ça.
Votre appel à manifester (lire encadré) a-t-il trouvé écho ?
Nous commençons à mobiliser via les réseaux militants qui nous soutiennent. On verra en janvier si la démarche est suivie.
Propos recueillis par
THOMAS DIÉVART
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Un refus des pesticides qui tombe sous le coup de la loi !
C'est une affaire abracadabrantesque : un viticulteur refusant d'employer des pesticides se retrouve sous le coup de la loi !*****
( voir plus loin au ****)
Le site Basta, repris par The New York Times (!) nous raconte l'aventure de Mr Giboulot, vigneron à Beaune (Côte d'Or). Sous le prétexte de la présence d'un parasite, les autorités préfectorales ont pris un arrêté enjoignant aux vignerons de traiter à 3 reprises leurs vignes avec des pesticides.
Mr Giboulot, défendant son regard bio sur ses 10 hectares de vignes, s'y refuse et risque donc 30.000 € d'amende et 6 mois de prison !
Quand on connait les risques pour la santé et l'environnement liés à l'usage des pesticides, on ne peut qu'être ahuri par cette affaire.
Bravo, Mr Giboulot, vous avez raison de braver la loi. Nous sommes derrière vous.
****http://www.bastamag.net/30-000-euros-d-amende-pour-avoir
30 000 euros d’amende pour avoir refusé... de polluer !
25 novembre 2013
Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée [1], comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron pourrait être condamné pour avoir refusé de polluer...
Pourquoi ce scénario ubuesque ? En 2011, un foyer de flavescence dorée est identifié en Saône-et-Loire, au cœur des crus de Bourgogne. Branle-bas de combat à la Préfecture qui impose trois applications d’insecticides autour des communes concernées. Parmi les pesticides préconisés figurent des produits réputés pour leur toxicité, dont plusieurs perturbateurs endocriniens et un néonicotinoïde... Quant au « Pyrévert », seul produit préconisé en agriculture biologique, il est « photosensible, disparait rapidement, a seulement un effet choc et est toxique pour tous les insectes (dont les régulateurs de la population d’acariens) », souligne le site Veille au Grain.
Spirale infernale
Emmanuel Giboulot vit, lui, en Côte d’Or, département limitrophe, où aucun foyer de la maladie n’est identifié. Mais la Préfecture préfère prendre des précautions : via un arrêté le 7 juin dernier, elle exige « une lutte chimique contre le vecteur » qui doit se traduire par une application d’insecticide. « Je suis très conscient du danger que peut représenter cette maladie, mais ça me paraissait complètement démesuré de faire un traitement systématique alors qu’il n’y avait pas de foyer avéré, témoigne Emmanuel Giboulot, contacté par Basta !.
Ce vigneron cultive 10 hectares de vigne en biodynamie. Pour lui, recourir à un traitement insecticide n’est pas neutre. « Cela revient à détruire une partie de la faune auxiliaire, tout ce qui génère les équilibres de nos vignobles, sachant que nous cultivons des parcelles en bio depuis 43 ans ! » Il constate, amer, les dégâts causés par ces traitements chimiques systématiques en Saône-et-Loire. Le département en est à sa troisième campagne contre la flavescence dorée, avec trois traitements dans la saison. « La faune auxiliaire, qui sont les prédateurs naturels des acariens, a été complètement détruite, souligne t-il. Les vignerons sont obligés de faire deux traitements acaricides supplémentaires. » Une spirale infernale... « Ceux qui prennent ces décisions ne sont pas ceux qui sont sur les tracteurs pour épandre ».
Harcèlement ?
Plutôt que de traiter automatiquement, Emmanuel Giboulot et d’autres vignerons privilégient la « prospection collective ». Ils surveillent les parcelles, recensent les pieds atteints, vérifient en laboratoire que les symptômes sont bien ceux de la flavescence dorée, impossible à diagnostiquer à l’œil nu, avant d’arracher les pieds. « Il faut que chacun fasse une prévention systématique et obligatoire », préconise t-il. Mais le Service régional de l’alimentation, une sorte de « police du vignoble » rattaché à la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, ne l’entend pas de cette façon. Il le contrôle le 30 juillet dernier pour vérifier s’il a bien traité ses vignes. « Les viticulteurs en bio en Bourgogne représentent 13 % de la surface en vignoble. Or, 50 % des viticulteurs en bio ont été contrôlés », note t-il. Un de ses collègues dans le Beaujolais vient d’ailleurs lui aussi d’être contrôlé, « après avoir clamé haut et fort sur TF1 qu’il ne traitait pas ses vignes ».
Emmanuel Giboulot a été convoqué une première fois le 12 novembre par le substitut du procureur et attend une seconde convocation. Outre les nombreux témoignages de soutiens individuels reçus, il bénéficie de l’appui de plusieurs associations de protection de l’environnement. En juin dernier dans le Vaucluse, un vigneron bio qui avait fait le choix de ne pas respecter la loi a été reconnu coupable. Mais il a été dispensé de peine pour avoir accepté de reprendre des traitements d’insecticides...
Notes
[1] La flavescence dorée se traduit par le jaunissement de la vigne puis généralement par sa mort. Cette « jaunisse du raisin » est causée par un insecte, la cicadelle, qui, peu reconnaissante envers les souches dont elle se régale, leur transmet une vilaine bactérie appelée le phytoplasme.
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Les étrennes du gouvernement à l'élevage industriel
Avec le décret n° 2013-1301 du 27 décembre 2013 paru au Journal Officiel du 31 décembre, les éleveurs industriels de porcs peuvent dire merci au gouvernement.
Par un texte réglementaire parfaitement incompréhensible au commun des mortels, où les porcs se mélangent à la transformation de polymères, les élevages de 450 à 2.000 porcs (enfin, "animaux-équivalents", comme dit le texte) n'ont dorénavant qu'à s'enregistrer (au-delà, les normes européennes restent en vigueur). Jusqu’à présent, toute ouverture ou extension au-dessus de 450 porcs nécessitait une autorisation conditionnée à une enquête environnementale préalable.
Ce décret, signé par Jean-Marc Ayrault et par Philippe Martin, le ministre de l'écologie et du développement durable (on ne rit pas), va donc favoriser la concentration des élevages, au triple détriment de l'environnement (avec les rejets nitratés), du bien-être animal, et des emplois.
L'association Eau & Rivières de Bretagne a été la première à attirer l'attention sur cette décision. On pourra consulter la dépêche de l'AFP par exemple dans Libération, ainsi que l'article bien fait de France Info.
Dans ce même Journal Officiel, on trouve, deux décrets plus loin, le décret n° 2013-1303 du 27 décembre 2013. Ce décret précise les consultations publiques censées intervenir dans les décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement, conformément à l'article 7 de la Charte sur l'environnement, l'article 3 de la loi n° 2012-1460, et l'article L120-1 du code de l'environnement.
C'est ainsi qu'une consultation "citoyenne" avait eu lieu sur ce décret (plus particulièrement les élevages de porcs) du 25/10/2013 au 15/11/2013. Aurions-nous notre mot à dire ?
On sait que l'essentiel de la production porcine française se concentre en Bretagne (plus particulièrement dans le Finistère et les Côtes d'Armor). Les consultations citoyennes les plus efficaces seraient-elles donc celles qui consistent à tout casser sur les routes ? En ce cas, l'avenir de la France est décidément inquiétant.
En fait, derrière les
BenêtsBonnets Rouges, la FNSEA et le MEDEF étaient particulièrement attentifs.En témoigne cet article de fin novembre sur un éleveur de porcs du Finistère « président de l'Association pour le maintien de l'élevage en Bretagne et membre de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du Finistère, en pointe dans le combat des "Bonnets rouges" ». Il est « à la tête d'une exploitation de 20 000 porcs que font tourner une demi-douzaine de salariés » à un rythme où « tout est compté, minuté » (ces chiffres éberluants demanderaient à être précisés, mais les cochons ne sont sans doute pas chouchoutés).
« Il fustige l'Union européenne, dont certaines décisions pourront engendrer la suppression de près de 50 000 truies à l'échelle de la Bretagne. "Cela correspond à la production d'un million de porcs charcutiers, détaille-t-il, de quoi faire fonctionner un abattoir. […] Tout ça "à cause des normes sur le bien-être animal imposées par Bruxelles et appliquées de façon plus draconienne en France où on lave plus blanc que blanc", soupire-t-il. »
Bref, un garçon sympathique.
Bon, parmi les manifestants bretons, il y avait évidemment des hommes qui travaillent dur et gagnent peu, ou qui n'ont plus de travail, ou qui craignent de le perdre.
Et quand on est aux commandes politiques, la question de la filière porcine industrielle n'est sûrement pas simple à résoudre dans notre monde globalisé.
Mais on attend des hommes politiques qu'ils prennent de la hauteur, pas qu'ils continuent à aller dans le mur en pataugeant dans le lisier. A fortiori quand ils se disent socialistes.
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Chers adhérents et producteurs partenaires,
J'espère que cette année vous permettra de réaliser tous vos souhaits et pourquoi pas, de vivre vos rêves.
J'espère aussi que nous continuerons à faire vivre, en actes, des valeurs et des idées auxquelles nous sommes sensibles et qui nous rassemblent.
Je vous souhaite, au nom de tous les membres du conseil d'administration et des référents, une très bonne et heureuse année 2014!
Pour Amandine Godbille, Marianne Le Hénaff Godbille, Geneviève Nouvel, Isabelle Grimoult, Annick Pelletier, Fabienne Hattiger, Sylvie Parant, Marie-Claude Boicherot, Régis Louis, Amélie Jaunay, Didier Clec'h, Anne-Cécile Joullié et Jean-Nicolas Vikélas,
Susana Vikélas AMAP des Sablons
amapdessablons@gmail.comhttp://amapdessablons.eklablog.com
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1 commentaire sélectionné par Mediapart
04/01/2014, 22:55 | Par Nance
Je recommande vivement le superbe texte de Frank Burbage, professeur de philosophie en Kâgne "Des Cochons et des Hommes" où il passait en revue les fonctionnements de l'élevage porcin industriel avant de plonger dans une réflexion sur l'homme et l'animal, l'animal comme chose, comme propriété (Cahiers philosophiques- avec Pierre Lauret). Depuis l'UE a interdit l'utilisation des antibiotiques pour faire grossir les animaux (aux USA, en 2013, la FDA se limite à recommander d'arrêter!), ceci en 2006. Mais comme c'est encore permis comme 'prophylaxis' et que les animaux sont ignomineusement entassés les uns sur les autres... On arrose toujours.. Et les résultats sont là: bactéries résistantes à tous les antibiotiques (plus de 50% des viandes à l'étalage testées par la FDA aux USA- 80% pour la dinde, contiennent des bactéries résistantes..), on n'a pas les pourcentages en Europe mais ce devrait être sensiblement pareil. Et puis les bactéries résistantes dans les nappes phréatiques, dans les lacs et les rivières ici comme là bas ( et dans les systèmes de distribution de l'eau en Inde comme en Chine) Ainsi, 25 000 morts humaines par ans de chaque côté de l'Atlantique (et plus de 2 millions de malades) et bientôt plus un antibiotique qui marche. On va en reparler.. un peu au Conseil Exécutif de l'OMS à Genève dans deux semaines. La résistance est à mettre au même niveau d'urgence que le changement climatique et le terrorisme ont dit les gouvernements anglais et américain il y a quelques mois.. mais on parle et rien ne se passe. Entre 50 et 70% de la production d'antibiotiques mondiale va aux élevages industriels... Et quand on fait des fruits et légumes bio sans pesticides, là on arrose aussi d'antibiotiques (après tout ce sont des produits 'naturels'). La situation de la santé humaine est en question. D'ici peut être 3 ans, peut être 5, il n'y aura plus de traitement contre de banales infections bactériennes (paroles des experts chercheurs mondiaux) ! Réformer l'élevage, l'humaniser, est aussi important pour les animaux que pour les hommes aujourd'hui!